S’imprégner du silence
Ou quand tout bruit a quitté la montagne pour laisser place à un silence feutré
Perdu dans la tempête
La neige est abondante et le vent puissant. Le paysage disparaît presque entièrement ne laissant place qu'à une palette de gris sans forme.
Grosses chutes de neige
L'hiver, bien installé, montrait toute sa vigueur. La neige tombait à gros flocons. Le froid mordait. Les bruits s'estompaient et le silence se faisait.
Courber l'échine
Courber l'échine et attendre que ça passe. La tempête fait rage et c'est bien elle la plus forte.
Désert de neige
Dans le désert hivernal du Vercors, on ne rencontre pas âme qui vive. Il est loin l'été où l'on croise toute sorte de bestioles. Des bouquetins mais aussi des humains.
Se perdre dans le silence
Parfois, le besoin d'échapper au bruit de la civilisation se fait sentir. Alors, il faut savoir se perdre dans le silence d'une forêt de Chartreuse enneigée.
Préservée de la neige
Une fine neige était tombée dans la nuit recouvrant tout. Ou presque. En forêt, quelques parcelles, comme celle-ci, restaient préservées.
Douceur sans contraste
Ce que j'aime particulièrement avec la neige, c'est qu'elle gomme les contrastes. Les paysages les plus contrastés deviennent les plus doux.
La Chartreuse comme on l'aime
Certains l'aiment verte, d'autre jaune. Personnellement, je la préfère toute blanche. Surtout qu'elle se consomme sans modération sous cette forme.
Venté
Comme les animaux laissent une trace indélébile lors de leur passage dans la neige, le vent ne passe pas inaperçu. Ici, il avait soufflé fort. Et froid. Marquant le paysage de son empreinte.
Grosses chutes printannières
Contre toute attente, l'hiver n'était pas fini. Bien qu'au printemps, la neige s'était mise à nouveau à tomber. Le vert tout neuf laissait place au blanc, encore.
Givrés
Le givre s'est installé dans les forêts. Le froid est mordant. Cela contraste avec l'élégance et la douceur des courbes.
Yin et Yang
En plein mois d'octobre, le froid s'était installé dans nos montagnes. Les précipitations s'étaient alors transformées en neige jusqu'à basse altitude. Le relief aidant, la limite pluie-neige dessinait une sorte de Yin-Yang dans une ambiance vaporeuse.
Dans le brouillard
Perdu dans le brouillard, dans la neige, dans le vent, dans le froid, ce bosquet de pins, parmi tant d'autres, semble attendre des jours meilleurs. Des jours où les couleurs seront revenues, où la douceur sera appréciée, où le vent sera tombé.
Courbes
Le léger saupoudrage de neige relevait les courbes élégantes de cette crête. On croirait à un dessin au fusain.
Première neige
Flocon après flocon, le paysage perdait de ses couleurs laissant place au blanc, au gris et à toutes ses nuances.
Entre automne et hiver
Derniers témoins de l'automne, ces quelques feuilles mortes restent accrochées. D'ici peu elles seront tombées, laissant place à un paysage de blanc et de gris.
Comme dessiné
Ce que j'aime avec la neige, c'est qu'elle amène beaucoup de douceur aux paysages. Les contrastes sont gommés et l'ambiance ressemble à s'y méprendre à un dessin au crayon.